En cliquant sur les onglets ci-dessus, vous pourrez retrouver les souvenirs de la venue de Michel Butor à Mons-en-Barœul le samedi 5 mars 2011 (Le retour dans sa maison natale, l'hommage à la Maison Folie du Fort de Mons et des moments émouvants avec notamment un vivat flamand et la découverte de l'iPad lors d'un repas à l'Hamadryade de Villeneuve d'Ascq). Le samedi 5 mars après midi Michel Butor a inauguré au musée Sandelin à St Omer une exposition qui lui était consacré (onglet St Omer). Nous avons ajouté les émotions du 18 mai 2012 à Mons (restaurant du Fort, découverte de la bibliothèque et vernissage dans la salle d'exposition du fort) et le lendemain lors d'une visite privée au musée de la piscine de Roubaix et son intervention à la médiathèque l'Odyssée à Lomme. Merci au groupe des amis de Michel Butor qui a permis à Michel Butor de retrouver sa ville natale.

Et si Mons avait une bibliothèque au nom de Michel Butor ?


Si c'est suggestion n'a pu être réalisée du vivant de Michel Butor, l'idée reste, car avec le temps il y aura d'autres occasions, comme le centenaire de sa naissance dans sa ville natale à Mons-en-Barœul, le 14 septembre 2026 ou celui de sa disparition, le 24 août 2116 !



Il est possible de cliquer sur l'article pour l'agrandir. La Voix du Nord relate dans son édition du samedi 24 janvier 2015, l'idée soumise par l'association Eugénies lors de son assemblée générale du souhait de voir Michel Butor honoré dans sa ville natale.

Nous sommes de plus en plus circonspects quant aux décisions des élus à la lecture de l'article suivant paru dans le Dauphiné libéré. Quand on pense que même à Lucinges le fonds Michel Butor est menacé. On peut évoquer le patrimoine ... mais seuls les actes comptent et restent comme témoignage pour les futures générations.





A l’occasion de la Fête du livre d’artiste qui a battu son plein ce week-end (3 et 4 octobre 2015) au cœur du village, les oreilles se sont dressées avec attention au moment du discours des élus. Les interrogations ont ressurgi de façon sous-entendues quant à l’avenir de la Maison du livre d’artiste, lieu appelé à abriter le “Fonds Michel Butor”.

La mairie refuse toujours de s’engager seule

Ce fonds d’une richesse remarquable constitue un véritable patrimoine artistique et littéraire rassemblant des centaines de livres d’artistes. Une collection personnelle donnée à la commune et complétée d’acquisitions financées par les dons des mécènes, écrivains et éditeurs. La commune administrée par le maire Jean-Luc Soulat refusant de s’engager seule dans l’aventure d’un important financement, un appel à d’autres soutiens a été lancé, via l’association Livre d’artiste 74 Michel Butor.

Samedi après- midi, la vice-présidente d’Annemasse Agglo en charge de la culture, Nadine Jacquier, ne pouvant s’engager sur un appui possible de la communauté de communes s’est dès lors abritée derrière les problématiques d’ordre politique qui impactent l’avenir de la Maison.

Dès lors, si la sous-préfète de Saint-Julien-en-Genevois, Isabelle Dorliat-Pouzet a manifesté sa joie d’être présente et a multiplié les commentaires positifs quant à la Fête du livre d’artiste, elle a habilement contourné la question clé liée à l’avenir de la Maison du livre d’artiste.

Si le caractère international du lieu est un fait avéré, si son déploiement en découlerait, elle n’a ni affirmé ni confirmé un éventuel soutien financier de l'État. Le mystère demeure donc entier. Tout comme les inquiétudes légitimes des ardents défenseurs de ce lieu.

Par Béatrice Mogenier