Si c'est suggestion n'a pu être réalisée du vivant de Michel Butor, l'idée reste, car avec le temps il y aura d'autres occasions, comme le centenaire de sa naissance dans sa ville natale à Mons-en-Barœul, le 14 septembre 2026 ou celui de sa disparition, le 24 août 2116 !
Il est possible de cliquer sur l'article pour l'agrandir. La Voix du Nord relate dans son édition du samedi 24 janvier 2015, l'idée soumise par l'association Eugénies lors de son assemblée générale du souhait de voir Michel Butor honoré dans sa ville natale.
Nous sommes de plus en plus circonspects quant aux décisions des élus à la lecture de l'article suivant paru dans le Dauphiné libéré. Quand on pense que même à Lucinges le fonds Michel Butor est menacé. On peut évoquer le patrimoine ... mais seuls les actes comptent et restent comme témoignage pour les futures générations.
A l’occasion de la Fête du livre d’artiste qui a battu son
plein ce week-end (3 et 4 octobre 2015) au cœur du village, les oreilles se sont dressées avec
attention au moment du discours des élus. Les interrogations ont ressurgi de
façon sous-entendues quant à l’avenir de la Maison du livre d’artiste, lieu
appelé à abriter le “Fonds Michel Butor”.
La mairie refuse toujours de s’engager seule
Ce fonds d’une richesse remarquable constitue un véritable
patrimoine artistique et littéraire rassemblant des centaines de livres
d’artistes. Une collection personnelle donnée à la commune et complétée
d’acquisitions financées par les dons des mécènes, écrivains et éditeurs. La
commune administrée par le maire Jean-Luc Soulat refusant de s’engager seule
dans l’aventure d’un important financement, un appel à d’autres soutiens a été lancé,
via l’association Livre d’artiste 74 Michel Butor.
Samedi après- midi, la vice-présidente d’Annemasse Agglo en
charge de la culture, Nadine Jacquier, ne pouvant s’engager sur un appui
possible de la communauté de communes s’est dès lors abritée derrière les
problématiques d’ordre politique qui impactent l’avenir de la Maison.
Dès lors, si la sous-préfète de Saint-Julien-en-Genevois,
Isabelle Dorliat-Pouzet a manifesté sa joie d’être présente et a multiplié les
commentaires positifs quant à la Fête du livre d’artiste, elle a habilement
contourné la question clé liée à l’avenir de la Maison du livre d’artiste.
Si le caractère international du lieu est un fait avéré, si
son déploiement en découlerait, elle n’a ni affirmé ni confirmé un éventuel
soutien financier de l'État. Le mystère demeure donc entier. Tout comme les
inquiétudes légitimes des ardents défenseurs de ce lieu.
Par Béatrice Mogenier